Né à New York dans le Bronx en 1952, Jake Lamar vit en France depuis 28 ans car la France correspond davantage à sa personnalité. Il y a séjourné un an et puis n'a plus voulu repartir. Parmi les lectures qui l'ont marqué, James Baldwin Go tell it on the mountain, Toni Morrison The bluest eye, Chester Himes, If he hollers let him go, Lorraine Hansberry, A raisin in the sun, Richard Wright Black boy et Georges Orwell 1984. Lire des oeuvres littéraires est sa nourriture essentielle.

Son parcours ? Il a travaillé à la Harvard Law Library (juste avant que le jeune Barack Obama ne prenne sa place) puis a été rédacteur pour Time Magazine avant de se lancer dans l'écriture. 

Il a évoqué la question raciale très différente en Europe et aux Etats-Unis. Et la contradiction du rêve américain qui promet à chacun des opportunités alors que les communautés restent chacune enfermées dans leur tribu (noirs, asiatiques, juifs,...).  En Amérique on peut donc devenir juriste, avocat, professeur, homme d'affaires mais on retourne ensuite dans sa communauté d'origine. Car les barrières persistent dans l'esprit des Américains même après l'abolition de l'esclavage. La France, par exemple, possédait des esclaves dans ses colonies et non sur son territoire propre.  C'est une autre histoire de l'esclavage.

Quant à ses origines propres il avoue ne pas les connaître précisément, du sang indien cherokee du côté de sa grand-mère et puis probablement des racines africaines dont il ne sait rien de précis.

Il donne actuellement des cours à Sciences Politiques à Paris, notamment en Architecture of Storytelling. Car l'écriture est un processus mystérieux, avoue-t-il.

Son livre préféré ? Il y en a tant, impossible à dire. Il cite cependant To the lighthouse de Virginia Woolf et The invisible man de H. G. Wells.

Son plat préféré ? Le cassoulet, definitely, comme il l'a précisé, après en avoir dégusté un la veille.

Merci, Jake Lamar.